Gemme & Fantaisies
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Gemme & Fantaisies

Jeux, Littérature, Fantasy, Science Fiction, Polars, Thrillers
 
AccueilGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 mettez ici vos premières pages de roman litterature générale

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
gemme
ADMIN
ADMIN
gemme


Nombre de messages : 414
Localisation : ici ou ailleurs ...
Date d'inscription : 01/03/2006

mettez ici vos premières pages de roman litterature générale Empty
MessageSujet: mettez ici vos premières pages de roman litterature générale   mettez ici vos premières pages de roman litterature générale Icon_minitimeSam 9 Sep - 21:11

tout est dans le titre, lancez vous !
Revenir en haut Aller en bas
http://monsite.wanadoo.fr/fantaisies-de-gemme
sophia lampton
Petit Nouveau
Petit Nouveau



Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 09/09/2006

mettez ici vos premières pages de roman litterature générale Empty
MessageSujet: Re: mettez ici vos premières pages de roman litterature générale   mettez ici vos premières pages de roman litterature générale Icon_minitimeSam 9 Sep - 21:29

il y a le début et la fin mais pas le milieu.
c'est dans le désordre, pêle-mêle, c'est toujours comme ça quand j'écris. c'est ma façon de travailer.
c'est seulement lorsque j'ai terminé que cela ressemble à quelque chose.
alors, s'il-vous-plaît, faîtes en abstraction pour ne retenir que l'essence du texte.
je reposterais le texte lorsqu'il sera plus avancé et moins fouillis.


Eche, depuis toujours, courait, sans s’arrêter. Elle fuyait tout : la douleur, l’amour, les gens, la réalité… elle ne savait pas si cette fuite la menait en avant, ou en arrière, ou même à droite ou à gauche, ou bien encore, vers le haut ou vers le bas. Tout ce qu’elle savait, ou voulait savoir, c’était qu’elle ne devait pas s’arrêter, sinon tout ce qu’elle fuyait la rattraperait et la submergerait.
Alors elle court.
Et elle nous livre son histoire :

« Bonjour, je m’appelle Eche Ene Ese. J’ai quinze ans. J’habite le trou du cul du monde…
« …Ma conception, corps gesticulants sur ce qui devait être un matelas posé à même le sol, fut un accident. Pendant neuf mois, ma mère porta son fardeau cramponné dans son ventre, tout seule, le saligaud l’ayant laissée. Ce dernier –qui était un joueur, il faut le préciser- vint la voir expulser la petite chose tout rose et dodue.
« ‘‘Bon, Madame Ene Ese, c’est pour le 19 ou pour le 20 ?’’
« Ce fut pour le 20. À minuit deux, pour être exact.
« ‘‘Mon Dieu, qu’il est gros !’’ fut tout ce que ma mère trouva à dire lorsque l’on me posa sur son ventre.
« Ma grand-mère, en mère et mamie aimante mais complètement dépassée, fit la tournée des bars pour retrouver le géniteur et l’envoyer à la mairie me déclarer. En vain. Elle y alla donc elle-même.
« Là, il y eut encore le problème du prénom : Eche n’était pas sur la liste des prénoms autorisés. Ce fut encore un beau bordel ! Je fus d’abords appelée Marie. Mais finalement, après beaucoup de tergiversations bureaucratiques, je fus autorisée à m’appeler Eche.
« Encore une anecdote croustillante : ma mère au bout d’un certain temps, en ayant marre de mon père, lui joua un tour… elle fit changer les serrures de l’appartement. En voulant rentrer chez lui, il fut bien embêté… enfin, pas tant que ça… il fit tout simplement demi-tour et alla voir ailleurs !...
« Ma mère avait rempli un océan. La source ne se tarit que lorsqu’elle rencontra mon bouffon de beau père. Mais c’est là que mes ennuis ont vraiment commencés. En partie à cause de ce salaud, les quatorze années qui suivirent furent un enfer.
« Jamais je ne lui ais dit ‘‘papa’’… enfin, juste une fois, mais jamais plus depuis, et à personne d’autre.
« Un jour, alors qu’il rentrait à l’appartement, je m’élançai vers lui en criant ce mot qui fut ensuite banni de mon vocabulaire. Lui, resta un instant planté devant moi. Puis, reprenant vie, il m’expliqua que je ne devais pas l’appeler comme ça, car il n’était pas mon père.

*

« Je ne me rappelle pas très bien de ma crise d’appendicite –de péritonite, pour être exacte. Mes souvenirs restent confus…
« Un coup de couteau -de mousse, il me semble aujourd’hui- au ventre, de l’humeur jaunâtre, qui descendait les escaliers, comme animée d’une volonté propre…
« …Prostrée contre le mur aseptisé de l’accueil des urgences, pendant que ma mère remplissait les formulaires… -foutue paperasse !!! Je pleurais en silence, je crois. Je ne senti même pas quand le médecin me fit une perfusion, à cause de mes entrailles transformées en pâtée pour chien.
« Les infirmières me souriaient, la tête me tournait, j’ai cru que la douleur allait ma faire tourner de l’œil… et ces imbéciles d’infirmières qui me souriaient toujours… ne voyaient-elles pas que je souffrais, ou bien s’en foutaient-elles tout simplement ? Oui, ce devait être ça, elles en avaient déjà vu des tas, des gamines qui se retenaient de toutes leur forces de crier et de s’évanouir sur le carrelage froid et immaculé. Mais leurs sourires m’agaçaient ! Pire que ça, en fait…
« Un médecin est enfin arrivé, et lui, au moins semblait juger ma douleur à sa juste valeur ! Il a dit que je ne pouvais plus attendre, qu’il fallait m’opérer tout de suite. Moi, je ne voulais pas, ma maman était partie me chercher des affaires au cas où je resterais la nuit…
« Ils m’emmenaient je ne sais où, et dans ma gorge quelque chose était resté coincé…
« …Quand je me suis réveillée, j’avais mal, plus mal encore que quand j’étais arrivée. A coté de moi, une pauvre gamine était étendue sur son lit, un énorme bandage à la tête, sa mère à coté d’elle. Peut-être y’avait-il d’autres personnes, je ne m’en souviens plus… Néanmoins, les souvenirs reviennent plus vite et plus nombreux que je ne l’aurai cru.
« La gamine n’est pas restée longtemps dans la chambre. Elle s’est de nouveau fait opérer et ils l’ont mit dans la chambre d’en face. A la place est venu une ado avec un panaris. Elle était sympa. On se partageait la télé.

*

« J’ai une sale manie : celle de toujours fermer les portes quand je suis dans une pièce.
« En fait, je croie que c’est parce que je suis agoraphobe. Je n’aime pas les grands espaces. J’ai besoin de me sentir entourée par des murs, comme dans un cocon. Il n’y a que comme ça que je me sens en sécurité.

*

« Bon, mes souvenirs de primaire… allez, tout en vrac :
« …les « crocustes », des petites boules piquantes. Un jour, Marinette en avait eu plein les cheveux. C’était une catastrophe, un massacre !
« …les barbes à papa que l’on faisait avec un petit bâton et des toiles d’araignée… bien sûr, on ne les mangeait pas, on faisait semblant !
« …la pièce de théâtre où je jouais la mère du petit chaperon vert. Je me rappelle que le jour où nous avions joué devant les CP (nous étions en CM2) j’avais plus de vert sur moi que ma « fille » !
« …le visage de mon premier amour, en maternelle, il s’appelait Paul… mais il ne m’aimait pas.
« …le visage, non, les yeux, les yeux si particuliers, si bleus, de mon deuxième amour. J’étais toujours en maternelle, et lui c’était un grand de CM2. Et en plus, il avait déjà une copine.
« Paul (un autre, méchant celui-là) m’avait lancé une grosse pierre à la figure ; je l’ai esquivée de peu. J’ai eu très chaud !
« Je faisais des scoubidous et des divisions dans la cour pendant que les autres jouaient à chat perché ou au loup.
« Gregory avait essayé de me violer. Lui et ses copains m’avait acculée dans un recoin de la cour, et il m’avait collée contre le mur, et s’était collé à moi. Ses yeux étaient à quelques centimètres des miens. Il a gémit et m’a dit qu’il voulait me faire l’amour. Je me suis dégagée, et je me suis enfuie.
« Ma maîtresse préférée s’est énervée contre un pauvre fille qui était sourde-muette parce qu’elle ne lui avait pas dit merci. La gamine ne comprenait pas ce qu’il se passait.

*

« Je ne sais plus comment c’est venu dans la conversation, mais alors, que nous étions dans la cour en train de discuter, Terry dit :
« ‘‘Tes migraines on sait tous d’où elle viennent !’’
« ‘‘Ca veut dire quoi ? Que je simule, c’est ça ?’’
« Elle hocha la tête. Je sentis la colère remonter dans ma poitrine. Je ne pus la contenir et elle éclata en une claque sur l’arrière de la tête de cette enquiquineuse. Loin d’être magistrale, et encore moins douloureuse, elle n’était qu’un rappel à l’ordre, un avertissement. Je préférai m’en aller le temps que mes émotions reviennent à un niveau moins critique.
« J’allai m’enfermer dans les toilettes. La colère me faisait trembler convulsivement et commençait à redescendre lentement dans mon corps pour retourner dans sa demeure dans mon ventre. Je respirai à fond, puis ouvris la porte et regardai s’il y avait quelqu’un. Personne. Je me regardai dans la glace : j’avais l’air normal.
« Je sortis des W.C. et je croisai mes copines dans le couloir. Terry, furieuse, bégayait. Je crois qu’elle était étonnée que je me sois rebellée comme ça.
« ‘‘T-toi ! Si tu-tu recommence… je t-te tue !...’’
« Je n’avais cure de ses menaces, mais que ma meilleure amie m’en veuille, cela me fit vraiment mal. N’avait-elle pas vue comment cette garce de Terry m’avait accuser de faire semblant d’avoir des migraines quand ça m’arrangeait ? Alors que tout ça était évidemment faut ! Voila ce qu’elle me dit :
« ‘‘J’te cause plus ! T’es plus mon amie !’’
Qu’elle détruise aussi froidement des années d’amitié me sidéra.

*

EXTRAIT DU BLOG D’ECHE ENE ESE (alias Shiva) :
Merci Morenita !!!
Bien, dober dan tout le monde !
Ces derniers temps, ça va pas trop fort ! Je me suis fâchée avec mes copines, et je le vis plutôt mal ! Heureusement que Morenita et là, ou je serai au bout du rouleau... elle est géniale ! Grâce à son moral et son optimisme à toutes épreuves, elle vous requinque en deux coups de cuillère à pot, et elle vous transmet sa force ! Donc : merci, merci, merci beaucoup chère Lagaf de m'aider, moi qui suis faible ! Merci de prendre le temps de t'occuper d'une pauvre fille comme moi ! Merci ! Je te serai redevable à tout jamais !
Bien nasvidenje à tous, et encore merci Umlaut !!!

Shiva.

*


« Le monde s’écroule…
« Je voudrais dire adieu à tout…
« A tout ça… A la douleur…
« Mais dire adieu à la douleur revient à dire adieu à la vie.
« Vive la mort bleue, quitter la vie rouge de sang, rejoindre le néant incolore…
« Pourquoi la vie n’est-elle que souffrance ?

*

POESIE D’ECHE ENE ESE :
Grisaille.

Comme le crépuscule d’une vieille journée d’automne,
Tout est gris,
Et froid.
On marche dans la campagne,
Silencieuse.
Pas un bruit, pas un bruissement.
A part peut-être le vent
Jouant sa plainte
Dans les branches des arbres nus.
Soudain, un bruit.
On se retourne.
Ce n’est qu’une branche morte qui vient de céder sous son propre
Poids
Du monde
Écroulé,
Brûlé,
Sans aucune vie.
*
Un vent de sable.
Ça pique les yeux.
Le désert s’installe.
La ville
Blanche
N’abrite plus que des
Fantômes
De ma mémoire,
Éteinte.
Un murmure,
Un chant,
La dernière plainte de la dernière créature
Vivante.
Puis, c’est la nuit.
Y aura - t - il encore une nouvelle aurore ?

*

« Il y avait tant d’étoiles dans ses yeux et dans ses larmes ; la terre tournait si vite tout à coup ! Je me plongeais dans ses yeux comme si c’était la seule chose capable de me retenir, mais je m’en allais inexorablement, entraînée par ce sentiment inconnu…

*

« […] »
Elle éteignit le magnétophone.
« Tu vas dormir chez Léa, demain ?
- Oui, pourquoi pas… Ca dépend d’elle… Je vais l’appeler… »
Revenir en haut Aller en bas
 
mettez ici vos premières pages de roman litterature générale
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» PRESENTEZ ICI VOS PREMIERES PAGES DE ROMAN
» cadavre exquis : le roman de gemme&fantaisies

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gemme & Fantaisies :: Vos lectures :: Littérature Générale-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser